Cycle Barbara Stanwyck

Elle est l'une des plus grandes actrices de l'âge d'or du cinéma hollywoodien, saluée pour son charisme inimitable, sa beauté intemporelle, sa présence magnétique à l'écran et sa capacité à se fondre dans les rôles les plus divers. Femme fatale, idéaliste frondeuse, veuve noire, arriviste en voie de rédemption, femme courage, carriériste humaniste… Elle a tout joué tout au long d’une des plus prestigieuses carrières d’actrice passée sous le regard des plus grands metteurs en scène de l’histoire du septième art : Cecil B. DeMille, John Ford, Frank Capra, Howard Hawks, Billy Wilder, Preston Sturges, George Stevens, Julien Duvivier, Anthony Mann, Douglas Sirk, André De Toth, Anatole Litvak, Robert Siodmak, Mervyn LeRoy, Robert Wise, Samuel Fuller, Edward Dmytryk… La liste est longue et son héritage filmique perdure jusqu’à ce jour. Chaque samedi du mois de mai, (re)découvrez quelques-unes des performances iconiques de cette légende du cinéma.

Née Ruby Catherine Stevens en 1907, Barbara Stanwyck a surmonté les obstacles d’une enfance difficile pour devenir l'une des actrices les plus respectées de son époque. Orpheline dès son plus jeune âge, elle a su se forger une place dans le monde du spectacle. D’abord danseuse et mannequin, elle a rapidement conquis Broadway puis les écrans de cinéma. Son talent, sa beauté ancrée dans le réel et sa versatilité ont fait d’elle l’une des actrices les plus incontournables du grand et petit écran pendant plus de 60 ans où elle aura brillé dans une variété de genres. Drames intenses, comédies romantiques, westerns, polar noir captivants… Quatre fois nominée aux Oscars pour ses performances exceptionnelles, Stanwyck n’a en revanche jamais remporté la statuette. Cependant, en 1982, elle reçoit un Oscar d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière, saluant ainsi sa contribution inestimable au cinéma. OCS vous propose d’explorer quelques moments mémorables de cette carrière hors normes.

The Purchase Price (1932) de William A. Wellman, mélange enivrant de romance et de drame dans lequel Stanwyck incarne une chanteuse mélo new-yorkaise prise dans les méandres de la vie citadine, que son passé tumultueux vient hanter lorsqu’elle se marie avec Jim Gilson, un fermier du Dakota du Nord.

Mariage secret (1934) de William Dieterle offre un regard fascinant sur les intrications de la société et des relations humaines, avec Stanwyck dans le rôle d'une femme confrontée à des choix déchirants. Fille du gouverneur, elle doit garder son mariage avec le procureur Général Robert Sheldon secret alors que des accusations de corruption planent sur lui. Bientôt, les intrigues politiques se multiplient et personne n'est tout à fait ce qu'il semble être. Sheldon et Ruth devront choisir entre sauver la carrière du gouverneur et la vie d'un innocent...

Pour plaire à sa belle (1941) de Clarence Brown est une comédie romantique piquante où Stanwyck excelle dans le rôle d'une journaliste fougueuse qui accuse ancien héros de guerre et coureur automobile (Clark Gable) d'être à l'origine d'un décès accidentel survenu lors d'une course avant de tomber amoureuse de lui...

Enfin, dans le Le Démon s’éveille la nuit (1944), thriller noir captivant de Fritz Lang basée sur la pièce du grand dramaturge Clifford Odets (dans laquelle Tallulah Bankhead et Lee J. Cobb tenaient les rôles principaux sous la direction de Lee Strasberg !), Barbara Stanwyck impressionne en héroïne tourmentée par le désir qu’elle éprouve pour l’ami de son mari (Robert Ryan). Sa performance saisissante est magnifiquement complétée par celle de Marilyn Monroe, alors au début de sa carrière, achevant de faire de ce récit intense et émotionnel l’une des pépites méconnues de la filmographie de Stanwyck.

Le Cycle Barbara Stanwyck, c’est tous les samedis de mai sur OCS Géants.