Weeds, OCS se met au vert

Découvrez l'intégrale de cette série culte

Si Dieu est un fumeur de Havanes, la jeunesse et la classe moyenne californiennes ont des inclinations plus illégales et « coniques » !

Nancy Botwin a bien l’intention d’en profiter. Devant l'obligation d'élever ses deux fils, cette jeune veuve se meut en dealeuse prête à tout.
Fausse ingénue, s'ingéniant à survivre dans un monde violent et très masculin, elle est avant tout une femme férocement libre et adorablement redoutable.

Entre Breaking Bad et Desperate Housewives, Weeds est assurément la plus verte des comédies noires !

La saison 1 de Weeds fleurit sur nos écrans en 2005, et ce fut un choc. Bien avant que le sujet de la légalisation du cannabis ne soit abordé, voici que cette " mum next door ", veuve de surcroit, se lance dans le périlleux trafic de drogues.

Nancy Botwin, magistralement incarnée par Marly-Louise Parker (Beignets de Tomates Vertes), n'est pas qu'une mère courage, loin s'en faut. Amorale, opportuniste, séductrice, pleine de charme et de sex-appeal, cette néo-amazone a également du chien et sait se faire respecter.
Entourée de l'ineffable conseiller municipal Doug, d'Andy, son beau-frère, de Conrad son grossiste et amant, et de ses deux-fils, Nancy devra avoir une sacrée poigne pour composer avec cette faune gravitant autour de sa flore si lucrative.

 

" Little boxes on the hillside, Little boxes made of tickytacky
Little boxes on the hillside, little boxes all the same
There’s a green one and a pink one and a blue one and a yellow one
And they’re all made out of ticky tacky and they all look just the same. "
 

Comment oublier ce légendaire générique, qui n'est, chaque fois, musicalement parlant, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre ?

Weeds est avant tout une satire sulfureuse du mode de vie de la classe moyenne américaine.

Si Desperate Housewives dressait les contours de la bourgeoisie blanche des banlieues américaines avec une lame plutôt émoussée, Jenji Kohan, créatrice de Weeds, flambe au briquet toute l’hypocrisie, le conformisme, le consumérisme, le puritanisme, de ces bourgeois plutôt cossus qui privilégient l’entre-soi et se soucient par-dessus tout du Qu’en-dira-t-on.

L’épisode pilote de la série donne d’ailleurs le La : en voulant surveiller la vie amoureuse de sa fille, une voisine de Nancy découvre que son mari la trompe, faisant un usage très peu sportif de sa raquette de tennis…

En se moquant ainsi des valeurs traditionnelles de l’Amérique, Weeds en a scandalisé beaucoup, mais c'est justement cette insolence et cette audace qui rendent la série et ses personnages tellement délectables.

Retrouvez cette série sur OCS, prouvant que l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs !

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