L'été sera culte sur OCS...

Cet été, révisez vos répliques fétiches avec OCS !

Fight Club, Shining, Usual Suspects, Casino, C’est arrivé près de chez vous… profitez de l’été pour réviser les quelques scènes que vous ne connaîtriez pas encore totalement par cœur de tous ces films culte ! Et si vous ne les jamais vus, voici l’occasion ou jamais de parfaire votre pop culture… et surtout de vivre de grands moments de cinéma.

Kevin Pollak, Stephen Baldwin, Benicio Del Toro, Gabriel Byrne et Kevin Spacey dans Usual Suspects

Casino

Sharon Stone dans Casino

Casino est presqu’une anthologie de la fructueuse collaboration entre Martin Scorsese et Robert De Niro (sept films avant celui-ci, en 1995). En dépeignant les dessous, assez sulfureux, des casinos de Las Vegas, Scorsese aborde en effet à nouveau ses thèmes fétiches : la mafia, l’amitié masculine (en reconstituant le duo De Niro-Joe Pesci de Raging Bull et des Affranchis), la jalousie amoureuse… Avec une bande originale comme d’habitude gorgée des meilleures chansons des musiciens chéris du réalisateur (Muddy Waters, Dean Martin, Cream, Ramsey Lewis…), sans oublier La Passion selon Saint-Matthieu de Bach. Casino est rempli de scènes devenues depuis iconiques, à commencer par celles avec Sharon Stone, dont il s’agit probablement du plus beau rôle, récompensé d’un Golden Globe de la meilleure actrice dans un rôle dramatique.

Everything Everywhere All At Once

Michelle Yeoh dans Everything Everywhere all at Once

Le film phénomène de 2022 aux Etats-Unis, incontestablement ! Partant d’une situation des plus banales (une commerçante d’origine chinoise aux prises avec sa contrôleuse des impôts et aux relations compliquées avec sa fille), Everything Everywhere all at Once emmène ses spectateurs loin, très loin dans l’imaginaire totalement débridé de ses créateurs, les « Daniels » (alias Daniel Kwan et Daniel Scheinert). Doté d’un très modeste budget, à l’échelle américaine, de 25 millions de dollars, le film a généré en recettes près de six fois sa mise. Il a définitivement installé le jeune studio indépendant A24 comme le plus créatif du moment, totalement relancé la carrière de Michelle Yeoh (et de Ke Huy Quan, l’ex-Demi-Lune d’Indiana Jones et le Temple Maudit) et surtout collectionné les Oscars en mars 2023 (sept, dont meilleurs film, réalisation, scénario original, interprétation féminine).

Fight Club 

Brad Pitt et Edward Norton dans Fight Club

Il existe peu de films aussi culte, aussi profondément ancrés dans la culture populaire du XXIème siècle, que Fight Club, sorti au crépuscule du siècle précédent (1999). Adapté du roman éponyme, lui-même culte, de Chuck Palahniuk, Fight Club est presque devenu un « manuel de philosophie » pour ses fans, son ambiguïté laissant en plus une large part à l’interprétation de chacun. Jusqu’alors cinéaste très prometteur (Alien 3, Seven), David Fincher est instantanément devenu l’une des grandes signatures mondiales de la mise en scène. Quant au trio Brad Pitt, Edward Norton, Helena Bonham Carter, il s’agit peut-être des rôles les plus marquants de leurs carrières. On ne dévoilera pas trop l’intrigue (s’il est encore besoin de le faire), pour ne pas spoiler les rares fans de cinéma qui ne l’auraient pas encore vu…

C’est arrivé près de chez vous 

Benoît Poelvoorde dans C'est arrivé près de chez vous

Qui aurait pu imaginer qu’un film belge en noir et blanc, signé de trois parfaits jeunes inconnus et au budget dérisoire (moins de 200 000 francs français de l’époque, C’est arrivé près de chez vous étant l’extension d’un film de fin d’études) deviendrait culte dès sa présentation au Festival de Cannes 1992 (où il obtint d’ailleurs le prix SACD de la Semaine de la critique et le prix spécial… de la jeunesse !) ? Parodie « trash » du célèbre magazine documentaire belge Strip-tease, le film reste encore aujourd’hui réservé à des yeux assez avertis (toujours interdit aux moins de 12 ans) et a fait de Benoît Poelvoorde un acteur phare du cinéma français et belge, lui qui ne se destinait pas du tout à cette profession !

Studio 54

Studio 54

Dans le monde du nightclubbing, peu de lieux ont une aura aussi mythique que le Studio 54. Situé sur la West 54th Street (d’où son nom), à mi-chemin entre le quartier Hell’s Kitchen et Central Park, à Manhattan, ce club a symboliquement marqué l’apogée (mais aussi la fin) de l’ère du disco et d’une certaine insouciance du « monde de la nuit ». Quelques années plus tard, les ravages du sida allaient signer la fin d’une époque, que ce documentaire retrace via les témoignages de l’un de ses deux créateurs et propriétaires, Ian Schrager.

sur ocs.fr.

Shining 

Shelley Duvall dans Shining

Stanley Kubrick adaptant Stephen King, dont l’œuvre avait jusqu’alors été très peu portée à l’écran (Carrie par Brian de Palma en 1976 au cinéma, Les Vampires de Salem par Tobe Hooper en 1979 pour la télévision), avec Jack Nicholson dans le rôle-titre : quelle meilleure association imaginée pour réussir un film plus que culte, cultissime ! Même si l’on n’a jamais vu Shining, on en connaît au moins des scènes ou des images : Nicholson, plus dément que jamais, défonçant une porte de salle de bain à coups de hache (« Here’s Johnny ! »), le petit Danny parcourant à tricycle les interminables couloirs de l’Overlook Hotel, sa rencontre avec les jumelles en robe bleue (« Tu veux jouer avec nous ? »), le flot de sang jaillissant d’un ascenseur… Shining est incontestablement l’une des références majeures de la pop culture du XXème siècle, en même temps qu’un classique de la terreur au cinéma.

Doctor Sleep 

Ewan McGregor et Kyliegh Curran dans Doctor Sleep

Il a fallu beaucoup de culot au réalisateur Mike Flanagan, spécialiste du cinéma d’horreur (Ouija : les origines) et né à… Salem (ça ne s’invente pas !), pour relever le défi de diriger la suite de Shining, Doctor Sleep, écrite tardivement par Stephen King lui-même (2013, trente-six ans après Shining, l’enfant lumière). Le film est cette fois centré sur le personnage de Danny, devenu adulte et pas loin d’être aussi perturbé (et alcoolique) que son père. C’est Ewan McGregor (Trainspotting, Star Wars épisodes I, II et III) qui interprète le rôle principal, aux côtés de Rebecca Ferguson (Mission : Impossible Rogue Nation et Fall Out).

Usual Suspects

Pete Postlethwaite et Gabriel Byrne dans Usual Suspects

Encore un film culte, qui a fait rentrer l’expression « usual suspects » dans le langage français courant et ériger le mystérieux Keyser Söze en l’un des personnages les plus mythiques du cinéma américain contemporain. Encore un film, également, dont il ne faut pas trop dévoiler l’intrigue, pour ne pas perdre le sel de sa révélation…
Agé alors d’à peine 30 ans, son réalisateur, Bryan Synger, s’est depuis imposé avec la série des X-Men (comme réalisateur et/ou producteur), Walkyrie ou Bohemian Rhapsody. Usual Suspects doit enfin énormément à son casting, savant mélange de comédiens déjà reconnus, comme Gabriel Byrne ou le regretté Pete Postlethwaite, et d’autres encore à l’orée d’une prestigieuse carrière, notamment Kevin Spacey ou Benicio Del Toro, instantanément devenus des stars après le film.

Waterworld 

Kevin Costner dans Waterworld

Quatre ans après le triomphe de Robin des Bois, Prince des Voleurs, Kevin Reynolds et Kevin Costner se retrouvaient une troisième fois pour leur projet le plus ambitieux, Waterworld. Le plus fou aussi, car le film raconte la lutte pour la survie dans un monde postapocalyptique entièrement recouvert d’eau. Ce qui n’a pas été sans poser quelques problèmes de tournage, entraînant pas mal de retard dans la production… Pas très bien accueilli à sa sortie, Waterworld a pourtant acquis un statut culte au film des années et son casting n’y est pas pour rien. Aux côtés d’un Kevin Costner alors au top de sa popularité, on y retrouve en effet l’autre révélation féminine de Basic Instinct, Jeanne Tripplehorn, et Dennis Hopper dans l’un de ses nombreux rôles de méchants absolus, dont il avait le secret.

New Jack City 

Russell Wong, Mario Van Peebles, Judd Nelson et Ice-T dans New Jack City

New Jack City est l’un des fleurons du revival de la blaxploitation du début des années 1990, avec des films comme Boyz n the Hood ou Poetic Justice. Comme dans les années 1970, ce genre cinématographique est indissociable de la musique qui l’accompagne, en l’occurrence, ici, le New Jack, sorte de croisement entre le R’n’B de l’époque et le hip hop, alors en pleine ascension. Premier film réalisé par le comédien Melvin Van Peebles (lui-même fils de Mario Van Peebles, grande figure de la blaxploitation plutôt « indépendante » des 70’s), New Jack City raconte la lutte entre la police newyorkaise et un puissant gang de dealers de crack et s’appuie sur un casting assez impressionnant, où l’on retrouve Chris Rock, le rappeur Ice-T dans son premier grand rôle (bien avant qu’il ne devienne le pilier de la série New York, Police Judiciaire), et surtout le charismatique Wesley Snipes dans son premier rôle principal.