Le sacre du printemps coréen

Y a-t-il une « Corean touch » ? Evidemment ! Si vous en doutez, allez découvrir les néo-polars de ce début de millénaire.

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Le chef d’œuvre du genre, c’est clairement Memories of Murder de Bong Joon-ho.

Ce film étonnant casse les clichés et les codes en plantant notamment son décor loin des concentrations urbaines et en rompant avec la figure du héros pour mieux questionner le pays sur ses dérives.

Regard désabusé 

Ce réalisateur culte signera aussi The Host, variation succulente du film de monstres, et Mother, portrait d’une mère courage déterminée à prouver l’innocence de son fils.

Ce regard quelque peu désabusé sur son pays, Bong Joon-ho le partage avec Kim Jee-Woon, nouvelle étoile du polar hard boiled qui, avec A Bittersweet life et J’ai rencontré le diable, porte le genre à son zénith.

 

Incontournables

Bien entendu, le cinéma coréen ne se résume pas au film policier.

Il brille aussi dans le fantastique, le film catastrophe ou le courant post-apocalyptique, comme le prouvent les incontournables Sea Fog - Les clandestins (de Sung Bo Shim), l’inédit A Day (de Sun-ho Cho) et le diptyque Seoul Station / Dernier train pour Busan (de Sang-Ho Yeon).

Tous ces films attestent d’une très séduisante vitalité.